
Stardust – Neil Gaiman
Quatrième de couverture : « D’un côté, il y a Wall, paisible village niché au sein d’une calme forêt anglaise. De l’autre, le Pays des Fées, univers d’enchantements, de sorcières, de licornes et de princes sanguinaires. Entre les deux, il y a le Mur, l’infranchissable et épaisse muraille qui ceint le hameau et le sépare de Féerie. Infranchissable ? Pas tout à fait, puisque tous les neuf ans s’ouvre la Foire des Fées qui, durant un jour et une nuit, permet aux deux mondes de se rencontrer. Dans certaines circonstances, cependant, attendre si longtemps pour pénétrer en Féerie est impossible. Car quand on s’appelle Tristan Thorn et que l’on a promis à sa belle l’étoile filante tombée du firmament de l’autre côté du Mur, aucun obstacle ne saurait s’élever contre l’amour…«
On se demande bien ce que ce roman vient faire dans cette collection. C’est un conte qui ne dépareillerait pas dans une collection jeunesse, mais qui ne semble pas à sa place ici. Au début, on attend désespérément que la fée se prenne les pieds dans le tapis ou que Tristran se fasse attraper par une bande de nains délurés qui le chatouille jusqu’à ce que mort s’ensuive. Mais non : le dit Tristran Thorn, fils d’une fée et d’un mortel, franchit le mur pour ramener à sa belle une étoile filante qui vient de choir en féerie. Et quand ladite étoile se révèle être une jeune fille récalcitrante, voilà notre héros bien embêté, mais bon, une promesse est une promesse. Il va affronter la méchante sorcière, et tout ça pour retrouver sa dulcinée, pas aussi idéale qu’il le croyait.
Un gentil conte, très classique, trop même, je préfère nettement quand Gaiman me fait rire.
Neil Gaiman sur Mes Imaginaires
Stardust (Stardust, 1999), Neil Gaiman traduit de l’anglais par Frédérique Le Boucher, J’ai Lu (Millénaires), avril 2001, 230 pages, 13,57€

